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Rétrospective Marcel Schüpbach

Où ?
Cinémathèque suisse
Quand
Du 03.05.2025 au 15.06.2025
Tarif
A partir de
10 CHF
Rétrospective du cinéaste suisse Marcel Schüpbach: courts, longs, documentaires et fictions, dont L'Allégement en version restaurée.

Informations pratiques

Adresse

Cinémathèque suisse
Avenue du Théâtre 6
1005 Lausanne

Comment s'y rendre

Horaires

Du 03.05.2025 au 15.06.2025
Lundi
14:00 - 23:00
Mardi
14:00 - 23:00
Mercredi
14:00 - 23:00
Jeudi
14:00 - 23:00
Vendredi
14:00 - 23:00
Samedi
14:00 - 23:00

Montbenon - prix plein

10 CHF

Montbenon - prix réduit

8 CHF

Capitole - prix plein

15 CHF

Capitole - prix réduit

12 CHF

Cinémathèque suisse
Cinéma Capitole
Avenue du Théâtre 6
1005 Lausanne

Métro m2 > arrêt Lausanne Flon
Bus > arrêt St-François ou Georgette

En savoir plus

Entre fictions et documentairesDans l’ouvrage qu’il a récemment publié aux éditions Bernard Campiche, Instantanés, Marcel Schüpbach explique que son désir de cinéma est venu d’un besoin de communiquer avec les autres, lui qui, enfant, souffrait d’avoir conservé un léger accent suisse alémanique – il est né à Zurich – dans son parler jurassien. Mais en vérité, très vite, le jeune Marcel Schüpbach trouve là aussi un langage qu’il élabore à l’instinct, nourri de sa fréquentation de la Cinémathèque suisse, avec un sens inné du cadre, de l’attention, de la patience et du silence: son cinéma n’a jamais été très bavard.Très tôt il économise pour s’acheter une caméra Super 8, puis emprunte une Bolex 16mm avec laquelle il tourne ses premiers courts, dont certains déjà remarquables et remarqués: Murmure (1971), portrait de son grand-père à la Chaux-de-Fonds, et Lermite (1979), autour de l’œuvre du célèbre peintre des Bayards. Entre ces débuts documentaires, il s’attache aussi à la fiction avec Claire au pays du silence (1974) suivi, neuf ans plus tard, par son premier long, L’Allégement, encore un film peu bavard qui sublime une esthétique du noir et blanc (voir ci-contre), un peu à la façon expressionniste d’un film muet.Le succès de ce premier film le pousse alors à passer à la couleur et à des œuvres de fiction où il cherche une autre voix, plus libre peut-être, comme dans le road-movie Happy End (1987), tourné (presque) au jour le jour avec son duo d’acteurs, Carlo Brandt et la regrettée Marie-Luce Felber, une aventure passionnelle qui s’achève dans le déchirement. Ce film incompris par la critique de l’époque pousse le cinéaste à revenir à la télévision, où il tourne alors Violon Passion (1988), un documentaire marquant autour du violoniste Pierre Amoyal qui vient de se faire voler son Stradivarius. Un film sur l’amour (de l’art) et la transmission de cette passion, sur l’importance de maîtriser suffisamment l’instrument pour pouvoir oublier la technique. Alors qu’il travaille toujours à différents travaux pour les émissions Viva et Tell Quel, le producteur neuchâtelois Jean-Marc Henchoz (qui avait aimé L’Allégement) lui propose de réaliser une nouvelle fiction. Marcel Schüpbach choisit d’adapter le roman d’Ania Carmel, sur un père qui éduque ses deux enfants (très) à la dure. Ce sera Les Agneaux (1996), co-écrit notamment par Pascal Bonitzer, et avec Richard Berry.Mais le long chemin de production des longs métrages de fiction et ses compromis politiques ne passionnent pas plus que ça le cinéaste, qui a croisé des réalités tellement plus essentielles, sans doute, dans ses reportages pour la télévision. Il reprend alors sa caméra pour filmer le monde – il deviendra d’ailleurs l’un des producteurs de la prestigieuse émission Temps présent avec le journaliste Jean-Philippe Ceppi. Outre la quarantaine de reportages qu’il signe, alternant sa vision sur un monde déchiré et l’univers plus réflexif de la création artistique, il tourne aussi deux documentaires qui sortiront en salle: B comme Béjart (2001), sélectionné à Venise, l’une des œuvres majeures sur le chorégraphe installé à Lausanne, et La Liste de Carla (2006), sur le travail de la procureure Carla Del Ponte au cœur du Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie, présenté en première sur la Piazza Grande de Locarno."L'Allégement" restauréLa rétrospective consacrée au cinéaste Marcel Schüpbach propose, en sa présence, la première de la restauration de L’Allégement, son premier long métrage. Présenté en compétition au Festival de Locarno en 1983, il y a reçu (entre autres) le Grand prix du Jury des jeunes. Aux côtés de Anne-Marie Blanc, Hanns Zischler et Serge Avedikian, le personnage principal du film était incarné par Anne Caudry, jeune comédienne française très prometteuse, petite-fille de l’écrivain Georges Bernanos, malheureusement décédée à 34 ans. La restauration en numérique 4K a été effectuée par la Cinémathèque suisse avec le soutien de Memoriav, sous la supervision du cinéaste, à partir des éléments originaux 35mm, à Zürich, au laboratoires Cinegrell pour l’image et TonStudioZ pour le son. Les images en noir et blanc de Hugues Ryffel, le son de Laurent Barbey et la musique de Michel Hostettler retrouvent dans cette version numérique une splendeur assez exceptionnelle, déjà appréciée en avant-première par le public, l’an dernier, au Festival de Locarno.

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